Cher auteur,
Je m’appelle Lily Truxler, je suis une élève en Seconde du lycée le Corbusier situé à Illkirch. Votre roman La Terre Invisible m’intéresse et je voudrais vous faire part de mes ressentis.Tout d’abord, j’ai adoré le fait que vous évoquiez le thème de la guerre et de ses conséquences. C’est une période qui pour moi, ne doit pas être oubliée dans les générations à venir. La cruauté, la violence, les familles séparées, toutes les conséquences de ces évènements méritent d’être exposées même si les histoires sont morbides. Je n’ai pas fini le roman mais je peux vous dire qu’il me touche profondément. Ensuite, je peux ressentir les sentiments, les émotions des personnages évoqués. Le personnage principal du photographe est confronté tous les jours aux horreurs de la guerre. Il transporte les cadavres et les photographie. Il reproduit ses activités à tout moment dans son quotidien. Il est triste et nous donne l’impression qui n’accorde plus d’intérêt à la vie. Quant à Collins, le colonel, on peut dire qu’il est tout autant déprimé mais également qu’il reste un minimum positif. Ce qui me frappe, c’est que la description est tellement explicite qu’on a l’impression de se situer aux cotés des personnages et de les côtoyer. Enfin, ce sont deux protagonistes qui montrent du courage : ils décident de partir à l’aventure sans savoir où aller, ils prennent en photo des personnes et capturent en un moment immortel leur regard. J’admire le fait qu’ils prennent des chemins dangereux, ils affrontent le pluie, les orages, les sentiers sans fin des forêts. Je trouve cela intéressant de faire face à l’inconnu. Mais une question reste sans réponse à mes yeux : pourquoi avez-vous voulu écrire un livre sur le thème de la guerre ? Lily Truxler
Dans le roman La Terre invisible de Hubert Mingarelli, nous sommes en Allemagne à la fin de la guerre. Le narrateur, photographe anglais, ne veut pas rentrer dans son pays.
Mais pourquoi ? En fait, il est obsédé par les images d’un camp de concentration qui vient d’être libéré. Abasourdi, choqué sur le moment, il n’a même pas pu prendre de photos. Alors, pour essayer de comprendre ce qu’il a vu, pour explorer ses propres démons, chasser son angoisse, il fait ce qu’il sait faire de mieux: il prend son appareil photo et il part sur les routes pour photographier des visages anonymes.Pour cela, il est accompagné d’un chauffeur avec qui il va partager l’aventure. Dans ce roman, il y a très peu d’action ! En plus, comme le narrateur est anglais, la barrière de la langue ne favorise pas les dialogues avec les habitants. Il n’y a même pas de descriptions de paysages... Dommage : on s’attendait à un roman d’action et d’aventure. On pensait apprendre plein de nouvelles choses sur la 2nde guerre mondiale. Mais c’est plutôt un récit cérébral. On visualise les cauchemars et le passé du narrateur. Bref, on s’ennuie. Henri A propos de "La Terre invisible" de Hubert Mingarelli ; Par Marion Liénart, 2GT2
D'un personnage à un autre, d'un lecteur à un auteur, ou encore d'un personnage à son auteur... voici les cartes postales littéraires conçues cette semaine à partir des lectures en cours ! Les visuels ont été réalisés avec M. Didier en Arts plastiques à l'aide de techniques variées (dessin, collage...) et le texte avec Mme Brinette en cours de Français. Léo et Lucas lisent actuellement : "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon" de Jean-Paul Dubois Lily a terminé "Un monde sans rivage" de Hélène Gaudy Bader avance dans la lecture de "Mur méditerranée" de Louis-Philippe Dalembert Henri lit actuellement "La Terre invisible" de Hubert Mingarelli
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2GT2Les élèves participent au jury du Prix Goncourt des lycéens 2019 : Avis, témoignages, réalisations à partir des oeuvres lues, extraits et lectures partagées ! Catégories
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