Je vais vous parler aujourd’hui du Ghetto intérieur, un roman de Santiago H. Amigorena. Il raconte l’histoire de Vicente, son grand-père, qui est marié et a trois enfants. Il est parti a Buenos Aires alors que sa famille est restée à Varsovie.
Ce roman porte sur un thème tristement connu dans de nombreuses familles. Il parle d’une personne dont les proches sont dans le ghetto de Varsovie lors de la seconde Guerre Mondiale. La mère de Vicente va lui écrire des lettres racontant leurs conditions de vie : la faim, la misère et la peur. Nous partageons alors les sentiments de Vicente, ceux-là mêmes qui vont l'amener à se murer dans le silence. Vicente et sa famille sont juifs, ce qui va l'amener à se poser des questions sur son sentiment d’appartenance. Il ne sait pas s’il se sent juif, polonais ou argentin. Pourtant, lors de la guerre, le fait que sa famille soit juive a plus compté que le reste. Il éprouve également de la culpabilité. Il pense qu’il aurait dû plus insister pour que sa famille vienne à Buenos Aires. Il pense que c’est de sa faute si sa famille est dans le ghetto. A cause de cette culpabilité, il décide de ne plus parler. J’ai apprécié le fait que l’histoire soit racontée par le petit-fils de Vicente. Il n’a pas vécu la guerre et il y a un travail de mémoire. Ceci nous rapproche de l’histoire car nous n’avons pas vécu la guerre non plus. Je trouve que c’est intéressant d’avoir le point de vue de Vicente qui est loin car il n’est pas dans le ghetto et il ne peut que l'imaginer, tout comme nous. La section commentaire est fermée.
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2GT2Les élèves participent au jury du Prix Goncourt des lycéens 2019 : Avis, témoignages, réalisations à partir des oeuvres lues, extraits et lectures partagées ! Catégories
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