Dans Le Ghetto intérieur l’auteur évoque la vie de son grand-père paternel Vicente Rosenberg qui est un juif polonais et s’est installé en Argentine, à Buenos Aires, avec sa femme et ses enfants. L’histoire se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ayant l’habitude de communiquer avec sa mère qui vit dans le ghetto de Varsovie, Vicente comprend au fur à mesure des lettres qui sont envoyées par sa mère que la vie en Pologne commence à devenir dure. Il y lit que l’antisémitisme monte de plus en plus en Europe. Vicente tombe alors dans la culpabilité, il s’en veut d’avoir laissé sa mère et son frère à Varsovie, il a l’impression d’avoir abandonné sa famille.
Dans ce livre on ressent la tristesse du personnage de Vicente qui va se renfermer sur lui-même. Il a beaucoup de chagrin d’avoir laissé sa famille toute seule. Au fil de la lecture on sent une certaine déshumanisation chez Vicente. On ressent vraiment ce que perçoit le grand-père de l’auteur. C’est un roman fort et étouffant. Le livre est amplement descriptif et laisse beaucoup de places aux détails, mais il est assez facile à lire, le vocabulaire est assez adapté aux jeunes. Une histoire captivante ! L’auteur souligne bien l’horreur subit par les juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il veut montrer que l’histoire qu’ont vécu les Juifs n’étaient pas que dans les camps ou les ghettos mais aussi à ceux qui se sont exilés et ont abandonné leurs familles, la tristesse qui ressente. C’est un bel hommage d’un petit fils a son grand-père. C’est un livre que j’ai trouvé dur dans la moralité de l’histoire. On y sent une sorte de tension. C’était aussi une lecture assez éprouvante et douloureuse. Bien que je n’aime pas trop lire, j’ai trouvé l’histoire captivante. On a envie de continuer la lecture et on se sent directement plongé dans l’histoire. On se sent formellement dans l’histoire. Peut-être que les lettres que Vicente reçoit y contribuent : en effet on a parfois l'impression qu'elles s'adressent à nous. C’est un livre que je conseille aux personnes qui sont passionnées par l’Histoire surtout par la Seconde Guerre Mondiale car cet ouvrage témoigne bien de la vie des Juifs et de l’horreur nazie.
Je vais vous parler aujourd’hui du Ghetto intérieur, un roman de Santiago H. Amigorena. Il raconte l’histoire de Vicente, son grand-père, qui est marié et a trois enfants. Il est parti a Buenos Aires alors que sa famille est restée à Varsovie.
Ce roman porte sur un thème tristement connu dans de nombreuses familles. Il parle d’une personne dont les proches sont dans le ghetto de Varsovie lors de la seconde Guerre Mondiale. La mère de Vicente va lui écrire des lettres racontant leurs conditions de vie : la faim, la misère et la peur. Nous partageons alors les sentiments de Vicente, ceux-là mêmes qui vont l'amener à se murer dans le silence. Vicente et sa famille sont juifs, ce qui va l'amener à se poser des questions sur son sentiment d’appartenance. Il ne sait pas s’il se sent juif, polonais ou argentin. Pourtant, lors de la guerre, le fait que sa famille soit juive a plus compté que le reste. Il éprouve également de la culpabilité. Il pense qu’il aurait dû plus insister pour que sa famille vienne à Buenos Aires. Il pense que c’est de sa faute si sa famille est dans le ghetto. A cause de cette culpabilité, il décide de ne plus parler. J’ai apprécié le fait que l’histoire soit racontée par le petit-fils de Vicente. Il n’a pas vécu la guerre et il y a un travail de mémoire. Ceci nous rapproche de l’histoire car nous n’avons pas vécu la guerre non plus. Je trouve que c’est intéressant d’avoir le point de vue de Vicente qui est loin car il n’est pas dans le ghetto et il ne peut que l'imaginer, tout comme nous. |
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