Bonjour Monsieur Rolin, Je participe au prix Goncourt des lycéens et, grâce à cela, j’ai pu lire votre roman Extérieur monde. Je n’ai pas trop apprécié votre livre : je trouvais qu’il y avait beaucoup de métaphores, de mots en grecs ou latins et comme je ne partage pas cette culture, des fois, j’étais un peu perdu… même complétement, ça me sortait du livre ! Vous avez utilisé un style complexe et nouveau pour moi, pour écrire votre roman, j’ai trouvé aussi que vous mélangiez beaucoup le présent et le passé. Par moment, je me posais la question de quel temps vous parliez, si c’était du passé ou bien si ça appartenait au présent. J’ai quand même découvert un nouveau style grâce à vous. Je n’ai pas un cerveau aussi complet pour comprendre votre livre qui semble très intéressant ce qui m’a empêché de m’accrocher. J’aurais dû continuer ma lecture mais je n’arrivais pas à rentrer dans votre livre. Peut-être que plus tard, j’aurai le courage et la culture pour lire votre Extérieur monde qui est n’empêche très intéressant malgré sa complicité. Bien à vous, Adèle J'ai choisi de parler de Soif écrit par Amélie Nothomb qui fait parti de la sélection pour le prix Goncourt des lycéens 2019. Je vais vous donner mon avis. Le livre commence dans la cellule du fils de Dieu après son procès expéditif qu'il raconte rapidement, on ressent sa solitude et son angoisse. Tout d’abord, je trouve que c'est un livre facile à lire car il n'est pas trop long et l'écriture est accessible, même pour ceux qui ne sont pas de gros lecteurs. L'autre raison qui m'a fait choisir ce roman, c'est son titre, car il est très simple et mystérieux ; cela donne envie de le lire pour savoir pourquoi l'auteur à choisi la soif pour représenter son livre ! Tout comme son « résumé » en quatrième de couverture qui nous donne aucune information sur l'histoire « Pour éprouver la soif il faut être vivant. ». C'est mystérieux... Dès les premières pages, on comprend qu'Amélie Nothomb se met dans la peau de Jésus. J'ai trouvé l'idée intéressante car c'est comme si on incarnait ce personnage, et il devient plus normal, plus humain. Ce que j'aime dans ce roman, c'est qu'on ressent beaucoup les émotions humaines comme l'amour, la souffrance, l'inquiétude. Cela nous montre aussi les faiblesses de Jésus. Là où c'est risqué c'est qu'elle parle de religion donc tout le monde n'a pas le même point de vue, c'est un sujet sensible, c'est osé ! Pour finir c'est un livre que je recommande car il est facile à comprendre. Et en même temps, on connait tous l'histoire de Jésus mais Amélie Nothomb parvient à nous la raconter sous un nouveau jour !
Cher auteur,
Je m’appelle Lily Truxler, je suis une élève en Seconde du lycée le Corbusier situé à Illkirch. Votre roman La Terre Invisible m’intéresse et je voudrais vous faire part de mes ressentis.Tout d’abord, j’ai adoré le fait que vous évoquiez le thème de la guerre et de ses conséquences. C’est une période qui pour moi, ne doit pas être oubliée dans les générations à venir. La cruauté, la violence, les familles séparées, toutes les conséquences de ces évènements méritent d’être exposées même si les histoires sont morbides. Je n’ai pas fini le roman mais je peux vous dire qu’il me touche profondément. Ensuite, je peux ressentir les sentiments, les émotions des personnages évoqués. Le personnage principal du photographe est confronté tous les jours aux horreurs de la guerre. Il transporte les cadavres et les photographie. Il reproduit ses activités à tout moment dans son quotidien. Il est triste et nous donne l’impression qui n’accorde plus d’intérêt à la vie. Quant à Collins, le colonel, on peut dire qu’il est tout autant déprimé mais également qu’il reste un minimum positif. Ce qui me frappe, c’est que la description est tellement explicite qu’on a l’impression de se situer aux cotés des personnages et de les côtoyer. Enfin, ce sont deux protagonistes qui montrent du courage : ils décident de partir à l’aventure sans savoir où aller, ils prennent en photo des personnes et capturent en un moment immortel leur regard. J’admire le fait qu’ils prennent des chemins dangereux, ils affrontent le pluie, les orages, les sentiers sans fin des forêts. Je trouve cela intéressant de faire face à l’inconnu. Mais une question reste sans réponse à mes yeux : pourquoi avez-vous voulu écrire un livre sur le thème de la guerre ? Lily Truxler
Chère Amélie Nothomb.
Je m’adresse à vous, par cette lettre, pour vous donner mon avis sur votre livre « Soif ». Je m’appelle Mathilde ; je suis en Seconde G.T.2 et je participe au prix Goncourt des Lycéens avec ma classe. Tout d’abord, je tiens à vous dire en combien de temps j’ai lu votre livre ; deux jours et demi!Normalement, j’aurais lu un roman de 151 pages, en environ une semaine, mais il m’a inspiré, captivé… J’aime beaucoup votre œuvre pour plusieurs raisons : la première est que même s’il traite de la religion, à aucun moment vous nous incitez à croire. Vous donnez votre point de vue en faisant parler le personnage principal, Jésus, avec sincérité et simplicité. Deuxièmement, votre sincérité vers la fin de l’œuvre m’a touchée car je trouve qu’il n’y a pas assez de personnes qui disent et font remarquer que Dieu n’est pas que le bien. Il est beaucoup d’autres choses encore. Troisièmement, le rapport entre Jésus et Judas, leur rencontre, les pensées de Jésus vers l’arbre auquel Judas s’est pendu et le fait qu’il le revoit une fois mort était touchant. Cela me parle beaucoup car j’aime l’histoire de Jésus et de ses apôtres. Par ailleurs, votre livre porte bien son nom. « Soif ». Je vous cite : « pour éprouver la soif il faut être vivant ». Le rapport à cette sensation est omniprésent dans votre livre, ce que je n’aurais pas cru quand je l’ai pris pour le lire. Je me souviens de m’être dit : « trop court ce titre », mais en fin de compte, il colle parfaitement. Pour finir, je dirais que le rapport à la mort exprimé aussi dans ce roman est un point très important. Vous abordez la mort qui est un sujet assez mystérieux et difficile avec le cœur, et cela se ressent. Chère Amélie Nothomb, pour conclure, je vous demanderais une seule chose : Continuez ! Oui, continuez à écrire aussi longtemps que vous vivrez et même plus. Merci d’avoir créé un livre aussi intéressant et touchant. Mathilde
Le point de vue d'Amel Cucchiara Ndblaid qui a lu "Soeur" d'Abel Quentin :
Sœur est un très bon roman. Il est bien écrit, il traite son sujet correctement et les personnages peuvent être attachants. Cependant, je l’ai moyennement apprécié. Dans cet article, je vais évoquer pourquoi et donner mon avis sur certains aspects du roman. Tout d’abord, le roman, de par son sujet et son histoire, entraîne une réflexion profonde par rapport à notre société et le thème traité (le djihad, la conversion des jeunes filles à l’Islam). C’est un thème important et qui revient chaque année. C’est bien que des livres comme celui-ci, qui traitent correctement du sujet soit publié. De plus, le style de l’auteur me plaît beaucoup. Parfois sec et incisif, mélangeant le langue familier et soutenue, ce style colle parfaitement au thème du roman et à son histoire. Aussi, les différentes tonalités apportées (comique, critique, dramatique et sarcastique) me donnent l’impression d’être dans l’histoire en tant que spectateur et d’observer toutes les mésaventures des personnages (le narrateur y est aussi pour beaucoup). En effet, le narrateur est écrit de tel façon qu’on a l’impression qu’il nous parle à nous directement. Comme si nous et lui étions deux personnages commentant l’histoire. Le narrateur est sans doute ce que j’ai apprécié le plus dans ce roman. Ensuite, je ne me suis pas spécialement attaché aux personnages même s’il m’est arrivé d’éprouver de la pitié et de la compassion pour eux. Malgré tout, ce livre m’a émue, mais j’ai eu du mal à comprendre certains passages à cause de longueurs (vers la fin, je pense qu’une ou 2 pages étaient en trop), de problèmes de rythme et le temps dans l’histoire était très mal indiqué. C’est ce qui m’empêche le plus d’apprécier pleinement ce livre. Mais encore, ceci est un point très personnel : l’histoire m’a rendu furieuse. C’était comme si j’assistais à une catastrophe sans pouvoir rien faire et c’est révoltant. Mais cela prouve que l’auteur soit doué malgré qu’il s’agisse de son premier livre. En conclusion, Sœur est un roman nécessaire dans l’époque dans laquelle on vit. Je le conseille aux personnes intéressées par le sujet car c’est un sujet dur et qui pose réflexion."
Dans le roman La Terre invisible de Hubert Mingarelli, nous sommes en Allemagne à la fin de la guerre. Le narrateur, photographe anglais, ne veut pas rentrer dans son pays.
Mais pourquoi ? En fait, il est obsédé par les images d’un camp de concentration qui vient d’être libéré. Abasourdi, choqué sur le moment, il n’a même pas pu prendre de photos. Alors, pour essayer de comprendre ce qu’il a vu, pour explorer ses propres démons, chasser son angoisse, il fait ce qu’il sait faire de mieux: il prend son appareil photo et il part sur les routes pour photographier des visages anonymes.Pour cela, il est accompagné d’un chauffeur avec qui il va partager l’aventure. Dans ce roman, il y a très peu d’action ! En plus, comme le narrateur est anglais, la barrière de la langue ne favorise pas les dialogues avec les habitants. Il n’y a même pas de descriptions de paysages... Dommage : on s’attendait à un roman d’action et d’aventure. On pensait apprendre plein de nouvelles choses sur la 2nde guerre mondiale. Mais c’est plutôt un récit cérébral. On visualise les cauchemars et le passé du narrateur. Bref, on s’ennuie. Henri |
2GT2Les élèves participent au jury du Prix Goncourt des lycéens 2019 : Avis, témoignages, réalisations à partir des oeuvres lues, extraits et lectures partagées ! Catégories
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